Formule 1, Domenicali : « Pas besoin de nouvelles équipes ».

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Depuis la saison 2017, le Formule 1 a vu 10 équipes courir. L’échec de la Manordernier survivant des quatre unités de la Cirque en 2010, a laissé de grands doutes sur les possibilités d’entrée des petites équipes indépendantes. L’année précédente, l’entrée de la Haasqui a choisi dès le départ de se lier très étroitement à un grand constructeur comme le Ferrari. Ce modèle a permis à l’équipe de Gene Haas de bénéficier d’une certaine stabilité, mais elle l’a aussi confiné durablement dans la partie inférieure du classement. De nombreux initiés regarderaient toujours avec intérêt l’entrée d’une nouvelle équipe. En fait, 11 équipes permettraient à 22 pilotes de courir, et donneraient à tous les constructeurs automobiles la possibilité d’avoir des équipes de course clientes. Il existe des propositions, dont la plus concrète est actuellement celle de Michael Andrettirenforcée par l’expérience acquise dans IndyCar. D’autre part, tout le monde est bien conscient des problèmes liés à la fragilité économique et sportive des nouveaux arrivants.

Formule 1, les perplexités de Domenicali

Stefano Domenicali
Stefano Domenicali

En commentant le sujet, avec attention et détail, le PDG de Formule 1. Stefano Domenicali a donné une longue interview à Sky F1dans lequel il a exprimé son scepticisme quant aux nouvelles entrées, du moins à moyen terme. Voici ses mots :Comme toujours, il faut être équilibré. En ajoutant une ou deux équipes, vous pouvez certainement augmenter les places pour les pilotes. Mais nous devons également maintenir la bonne taillequi est positif pour le sport. Je crois que dans ce sens, il faut évaluer soigneusement la durabilité de l’équipe. En ce moment, pour une nouvelle équipe, il est difficile de trouver des personnes qui sont vraiment de qualité dans tous les domaines nécessaires, je pense que l’on peut dire sans se tromper. En termes de priorités, donc, Je dirais qu’aujourd’hui, augmenter les rangs n’est pas vraiment une nécessité pour la Formule 1.. Je pense que c’est le moment où nous devons investir pour l’avenir, mais d’une manière qui préserve le bon équilibre. Alors Je ne dis pas que ça n’arrivera jamais, mais nous devons faire un pas après l’autre..« 

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