Milan, Inter et Juventus : la Serie A a trois visages

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La saison 2022/23 est sans doute le plus unique de l’ère moderne. La Coupe du monde se situe au milieu, entre les allers-retours, diviser la Serie A en deux moitiés exactes. Dans les deux cas, c’est la curiosité d’admirer les progrès réalisés par les trois grands noms de notre football qui domine : au cinquième tour, la Milan se couche sur leInter dans le derby et le Juventus ne va pas au-delà du 1-1 de Florence. Parler maintenant de scores et de classements est pour le moins prématuré, alors que l’attitude des trois reines de la Serie A semble déjà bien définie. La croissance exponentielle du onze de Pioli est une constante dans notre championnat, tout comme la lecture difficile de certains moments du match par Simone Inzaghi. Et le pragmatisme excessif, presque pervers, de Maximilien Allegri vers certaines compétitions. Après tout, le football est une question de points de vue.

Rafael Leao, Milan
Rafael Leao, Milan

L’AC Milan regarde vers l’avenir

Être champion d’Italie implique fardeau et spécialisation et la moitié rossonera par San Siro peut être satisfait de ce début de saison. Une hypothèse simple et rapide se dégage de la victoire de Stefano. Pioli dans le derby de Milan. Milan regarde vers l’avenirconstamment : il le fait sous le score, il le fait même lorsqu’il étire une avance de deux buts sur leInter. Le Diable est Diable parce qu’il coince son adversaire, l’attaque et mange la portion de terrain qu’il entend occuper. Malgré la victoire de l’année dernière, les Rossoneri ne semblent pas avoir le ventre plein : il suffit de regarder les performances de l’équipe de l’année dernière. Tonali, homme partout dans le milieu de terrain. Mention séparée pour Leao: présent et futur, joyau à blinder. Le renouvellement n’est plus une option pour le Milanest un devoir envers ses fans et le championnat de Serie A.

Edin Dzeko, Inter @ImageSport
Edin Dzeko, Inter @ImageSport

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L’Inter regarde autour de lui

Comme un touriste sur le quai de la gare, vous voyez un train passer à toute vitesse à quelques mètres de vous et vous attendez que le vôtre passe, L’Inter a passé 70 minutes de son derby à regarder autour de lui.. Il a d’abord été sur ses pieds, sur le but par Brozovicpuis après l’égalisation, il s’est assis et a regardé la rivière et son cours. Immobile. La formation de Inzaghi se sont perdus sur le terrain, laissant de grands espaces et s’embrouillant dans une défense bâclée et fendue par la furie de Leao. Les fans ont remis en question la performance de Handanovicqui au moins sur le but de Giroud aurait pu faire plus. Mais il est injuste de tout ramener aux fautes de l’individu : Inter a montré des défaillances structurellesbien que le cinquième jour de Serie A a largement le temps de les mettre en mémoire tampon.

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But de Kouamé, Fiorentina - Juventus
But de Kouame, Fiorentina-Juventus @ImageSport

La Juventus regarde (encore) en arrière

La photo des grands historiques de la Serie A est complété par le Juventusqui ont fait match nul 1-1 à Florence avec un minimum de danger et un aperçu de Perin. Le gardien de but sauve le penalty de l’avance possible pour l’équipe. Violamais c’est l’attitude de l’équipe d’Allegri le véritable point focal. Après le but de l’avantage, Madama a cessé de jouer, est passé tout près de porter le score à 2-0 et a égalisé moins d’une minute plus tard. La Juventus n’a fait que reculer à partir de là.pour faire une passe au gardien de but, pour ne pas perdre d’hommes à contrôler, pour défendre leur propre zone. Renoncer à attaquer celle de l’adversaire. Le site cynisme du premier Allegri n’est pas comparable à l’actuelle : la qualité de l’effectif n’est pas la même, on attend donc plus en termes d’intensité et de production offensive. L’image qui se dégage de l’étude Franchi est le même qu’il y a quelques mois : la Dame n’a pas (encore ?) revêtu son armureen restant dans des vêtements confortables. Prisonnière d’une attitude à changer au plus vite et enfant non désirée d’un football dans lequel, pour l’instant, elle a beaucoup de mal à s’immerger si ce n’est le temps de quelques matches.

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