Juventus et Lazio, Derby shootout : jeunes buts, vieilles erreurs

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Le treizième jour de Serie A était parmi les plus attendus depuis le chaud après-midi du tirage au sort du calendrier et, trois mois plus tard, il n’a certainement pas déçu les attentes. En commençant par la victoire difficile, poids lourd, des Naples à Bergame, un billet aller simple pour la suprématie avec en prime retour sur l’Atalanta. Les projecteurs ont ensuite été brièvement braqués sur la Meazzaoù le Milan menaçait de rendre la soirée napolitaine encore plus douce. Mais Giroud a fait ce qu’il fait le mieux : être décisif. Et peu importe si la mémoire joue des tours, ne se souvenant pas d’une caution déjà sur son dos avant d’enlever sa chemise.

Victor Osimhen, Atalanta - Naples @Image Sport
Victor Osimhen, Atalanta-Napoli @Image Sport

Dans un football de plus en plus décousu, le plat principal qui fait tenir ensemble la chronique d’une journée, ce sont les buts. Et il y en a eu plusieurs, de Bologne a Monza via Gênes, des entrées savoureuses pour les deux plats principaux. A Derbyaprès tout, c’est toujours un Derby : encore moins deux. Rome – Lazio e Juventus-Inter a soulevé la poussière sous le tapis de la défaite, offrant aux déçus de la coupe une soirée inoubliable. Ils gagnent Sarri e Allegrideux idées différentes à première vue. Mais les deux auteurs de deux matchs extrêmement solides.

Exultation Lazio dans Roma-Lazio

Ibanez récidiviste : la Lazio prend Rome

Ce qui se croise parfaitement le Derby de Rome avec celui de l’Italie peut être parfaitement résumée en deux thèmes : prudence et erreurs. ToutOlympique est suffisant pour débloquer et sceller la victoire 1-0 pour les Laziodont la signature porte le nom de Felipe Andersonmais le stylo et le papier étaient aimablement offert par Ibanez. Un jeu risqué et peu utile, qui trouve à l’origine le mauvais positionnement des Zalewski mais dont la paternité revient entièrement au défenseur brésilien.

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Récidiviste, d’ailleurs, puisque dans une autre stracittadina il avait ouvert la voie à Immobile. La figure de Ciro fait un retour en force, même sans avoir jamais pris le terrain contre les Romaen voyant le transport avec lequel il a soutenu ses coéquipiers depuis le banc. Avant et après le but Laziosauf le vide forcer final Giallorossi, pour remporter le Derby était sans doute la prudence. Peu de tirs, peu d’occasions et Provedel termine le match sans avoir jamais fait d’arrêt notable.

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Rabiot exulte, Juventus-Inter
Rabiot exulte, Juventus-Inter @ImageSport

L’Inter fait des erreurs, la Juventus est de nouveau cynique

Quelques heures plus tard, un complot similaire s’est déroulé à Turin. Le solde, au Stadea cependant été débouché bien plus tôt. Pas tant par la conclusion immédiate de Lautaro ou l’en-tête imprécis – et compliqué – de Dzeko. Combien de l’occasion de Dumfriesqui a envoyé l’avance possible sur la barre transversale, envoyant un signal peu réconfortant aux fans de l’Inter. La Juventus a bien tenu le terrain pendant toute la durée de la 90′ mais, à l’exception d’une aventure offensive par BremerLes 45 premières minutes ont été remportées aux points par les Nerazzurri. Un succès inutile, puisqu’on parle de football et que seuls sourient ceux qui mettent le ballon dans le filet.

La déception de l'Inter
L’Inter déçoit @ImageSport

Le premier rire est celui de Rabiotqui punit les erreurs – cette fois-ci, il y en a plus, devant le but de l’adversaire et le sien – de l’Inter. Le Français a marqué avec sa droite, servie par une Kostic dans la version de Jacobs à Tokyo, qui a été répétée plus tard dans un but plein de sens. Le tir du pied droit de Fagioli bat Onana. est un tourbillon de sensations : il y a l’attente du premier but au stade, la joie du moment et de l’adversaire et le contact avec le passé le plus doux à la maison. Juventus. Aux yeux de nombreux supporters, ce tir leur a rappelé le « baptême » de Claudio contre l’Inter. Marchisiomarqué en 2010. Sur Allegri Il reste un objectif jeune, dans une équipe construite sur l’expérience et minée par les blessures. Mais aussi par la chance, et l’habileté, d’avoir trouvé un nouveau costume – tactique et comportemental – pour l’Union européenne. Vieille dame.